ACTION POUR UNE VRAIE SÉCURITÉ ROUTIÈRE
Plus de 75 % de la population a refusé la politique gouvernementale sur la sécurité routière en se prononçant contre le projet de baisse de la vitesses sur la majorité des routes secondaires mais sans même un débat public ou une concertation avec les associations d’usagers le gouvernement a décidé de passer en force.
Un amendement a été transmis à l’assemblée nationale afin que les vitesses minimales puissent être adaptées par les départements, mais cet amendement a été rejeté par la majorité des députés LREM, le petit doigt sur la couture du pantalon, sans se préoccuper de ce que pensent ceux qui les ont élus.
Pour montrer leur désaccord face à ce texte, et à l’aube de sa mise en place, les usagers sont invités à montrer leur opposition à cette sécurité rentière.
Comment croire que le vrai motif soit la préservation de la vie des usagers et non pas encore plus de racket des usagers alors qu’au lieu de lutter contre les grands excès de vitesse on préfère faire croire que que les français qui roulent entre 80 et 90 km/h sont, eux, les délinquants de la route.
Après avoir soumis les automobilistes à un contrôle technique plus sévère et plus cher, après avoir augmenté les taxes sur les carburants, après avoir rendu encore plus élitistes les routes les plus sûres, les autoroutes, en augmentant leur prix au lieu d’aller vers la gratuité comme va le faire l’Espagne voilà maintenant que le gouvernement veut faire croire aux français, à grands renforts de campagnes de propagande que la solution miracle est de passer la vitesse à 80 km/h parie sur l’abaissement de la vitesse sur les routes alors que dans le même temps il tait la baisse de l’accidentalité de 8,5 % au mois de mai et de 5,4 % sur les 5 premiers mois de l’année, histoire de mieux se approprier abusivement...après le 1er juillet.
Le but réel ne serait-il pas plutôt, une fois encore, la recherche de finances par l’intensification des PV pour petit excès de vitesse, au lieu de se consacrer au traitement d’autres causes, comme l’amélioration des infrastructures, la lutte contre les comportements dangereux, le traitement des points-noirs, la formation, qui iraient dans le sens d’une baisse des accidents mais qui sont plus consommatrices en besoins humains ou financiers ?
La seule réponse du gouvernement, s’engager à revenir à la situation précédente si les chiffres de l’accidentalité ne s’améliore pas. Comment peut-on y croire alors que les données restent au sein des ministères et des préfectures et ne sont diffusées qu’après traitement de celle-ci ?
Refusant cette politique du racket la FFMC organise une action ce samedi 30 juin, à la veille de la mise en application de cette nouvelle mesure, afin d’aider les usagers à se rappeler la vigilance dont ils devront, de plus en plus, faire preuve sur les routes.
Rendez-vous est donné à Lyon ce 30 juin prochain, place Bellecour, pour une nouvelle action afin de réclamer une vraie sécurité routière.
Tous ensemble le 30 juin mai 2018
Rendez-vous place Bellecour à 13h00
Non au 80 km/h
Oui à un véritable entretien des infrastructures routières
Oui à un réseau routier plus sûr et gratuit
Oui à une vrai formation à la conduite passant par le partage de la route