Le 80km/h NON, l’amélioration des infrastructures OUI
Suite au reportage de France 3 sur les problèmes d’infrastructures nous sommes surpris de l’argumentaire du contradicteur. C’est à l’usager à s’adapter aux imperfections des infrastructures..autrement dit... inutile de les entretenir dans tous les cas c’est la faute de l’usager et tant pis si il y laisse un amortisseur ou la vie.
Suite à l’article paru sur France 3 dont voici la vidéo :
La FFMC 69 rappelle que pour elle, même s’il y a toujours trop de décès, la solution ne peut passer que par une amélioration de la formation, de l’éducation et surtout par une amélioration des infrastructures.
M. Benoit Hiron fait un amalgame entre l’adéquation de la vitesses avec les conditions locales de la chaussée (Bien sur il appartient à chaque usager d’adapter sa vitesse selon les conditions de circulation) mais utiliser les infrastructures telles qu’elles ont été pensées cela veut dire quoi.
Est ce que ce monsieur pourrait nous préciser comment utiliser une glissière non doublée lorsqu’il y a une chute pour passer dessous sans dommage ?
Est ce qu’il pourrait nous expliquer quelle a été la technique qui a été prévue par les services de l’état pour rouler sur des rainurages non signaler ?
Est ce qu’il saurait nous expliquer comment doit être abordé une série de trous et se serpentins de bitumes ?
Et pour sa gouverne qu’il essaye de rouler à vitesse très réduite au sein d’un flot de véhicules parce que les infrastructures sont dégradées sans se faire pousser par les autres véhicules.
Et quand on parle d’imperfections voilà ce que l’on rencontre sur les routes du département. Quel est son avis sur la question, encore de la faute de l’usager en cas d’accident ?
De notre coté nous invitons fortement tout usager victime d’un accident du fait de l’infrastructure à essayer de se retourner contre l’administration (qui bien sur fera tout pour se dédouaner...)
Au lieu d’accuser les motards de ne pas ralentir en se mettant en danger ne serait-il pas plus efficace d’avoir des routes qui ne ressemblent à des pistes de la savane.
Chaque anné nous organisons une journée Motard d’un Jour pour parler de ces questions. Nous espérons qu’il pourra prendre le temps de venir présenter ses arguments lors de la prochaine rencontre. Nous l’y invitons cordialement