lundi 13 mars 2017

Malus et Vignette Crit’Air 1, où est la logique ?

Même s’il s’agit d’automobile (mais soyons certain que cela n’est pas bien différent pour les deux roues...)
Où est la logique quand un véhicule frappé d’un malus (parce qu’il pollue trop, c’est cela, non ?) bénéficie en même temps d’une vignette Crit’Air 1 ?

A la lecture de l’article de Que Choisir (voir le lien) on constate qu’un véhicule peut à la fois être considéré comme suffisamment polluant pour hériter d’un malus de 2300€ et d’une taxe annuelle contre la pollution de 160€ mais il serait suffisamment propre pour bénéficier d’une vignette Crit’Air 1 (moins polluant que cela il n’y a que les véhicules électriques !!).
Avec un tel résultat on pourrait croire que ce véhicule émet encore moins de pollution que la plus petite de nos motos, et bien non avec 199g de CO2 on peut dire que beaucoup d’entre nous dégagent moins de pollution, que ce soit en CO2 ou pour les autres polluants. Voilà, nos gouvernants viennent d’inventer la vignette antipollution ...
Alors pourquoi veut-on obliger les motards à mettre leurs motos au recyclage pour acheter de nouveaux véhicules, soit disant plus vertueux... combien de dizaines (pour ne pas dire centaines) de milliers de kilomètres faut-il pour compenser cette obsolescence programmée par les mêmes politiques qui prônent le recyclage ?
A moins que cet encouragement n’ait pour objectif que d’encourager le renouvellement du parc des véhicules, faisant ainsi plus le jeu des industriels que la lutte conter la pollution.
Sans parler des problèmes liés à la hausse de la consommation électrique que l’on veut encourager alors que les énergies alternatives ne sont pas prêtes, ni des problèmes liés aux matières premières rares nécessaires aux véhicules modernes ni des problèmes de recyclages des batteries, pas vraiment réglés...

C’est pour toutes ces raisons, entres autres, que nous sommes contre cette vignette et que nous relayons le boycott de celle-ci, lancé par la FFMC.
Nous voulons continuer à rouler librement et ainsi contribuer à la baisse des émissions de particules fines (un 2RM par la durée de ses déplacement plus courte, sa moindre émission des particules fines liées au freinage, à l’embrayage, aux pneumatiques..) polluera moins qu’un autre véhicule sur le même trajet.